Telle une sculpture, elle a été taillée à l’échelle urbaine et paysagère du lieu. Elancée par ses portées, elle doit suggérer la légèreté par le mouvement et faciliter psychologiquement sa traversée en créant une dynamique séquentielle par la succession d’angles et de brisures. Mise en scène du contexte par un cheminement, dont les largeurs et les hauteurs varient expressément pour éveiller et guider le passant d’une façon plus poétique.
Des paliers-charnières deviennent des lieux conviviaux, comme celui en porte-à-faux qui permet la vue sur le rond-point et les Alpes par l’échancrure du bâti existant
photos: Serge Grard