Le projet consistait en la rénovation d’un bungalow existant à Charlesbourg. Les propriétaires souhaitaient adapter leur résidence à leur nouveau mode de vie et le bâtiment avait besoin d’une cure de rajeunissement. En plus de l’ajout d’un étage complet et d’un garage, la réorganisation des façades a été pensée avec soin.
Afin de tirer le maximum de la luminosité naturelle et des vues sur leur terrain spacieux et boisé, les propriétaires désiraient ouvrir l’intérieur de la résidence sur l’extérieur. La salle à manger s’ouvre ainsi sur une terrasse et de grandes ouvertures permettent d’apprécier le paysage. La cuisine, qui est à aire ouverte sur la salle à manger, profite également de grandes ouvertures et se distingue par un large ilot et un style très minimaliste. Le mobilier intégré dissimule une salle d’eau et un large garde-manger.
L’ajout d’un étage a permis la création de trois vastes chambres à coucher. La chambre des maîtres consiste en un module indépendant réunissant un large walk-in et une salle d’eau. Cette chambre profite également d’un balcon vers l’arrière privilégiant une place pour la contemplation tranquille du boisé. Un grand vestibule a été ajouté à l’avant de la résidence et fait le lien entre celle-ci et son nouveau garage. Le vestibule, généreux et ouvert, apporte énormément de lumière au cœur du projet.
En ce qui concerne l’architecture des façades, les ouvertures et les matériaux ont entièrement été repensés. Un revêtement de bois gris pâle a été installé au niveau du bloc principal et un mélange de fibrociment et de briques noires a été installé sur le bloc d’accueil horizontal. Ce jeu de volume simple créé un dynamisme en façade, le tout demeurant sobre et élégant.
L’aménagement paysager a été pensé de manière à conserver un maximum d’éléments existants. Des roches découvertes lors des travaux ont été déplacées à différents endroits sur le site. Également, trois arbres matures ont été considérés lors de l’élaboration du concept et conservés. Aujourd’hui, leur feuillage permet un magnifique jeu d’ombre et lumière sur les façades.
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Photos: Alexandre Guilbeault
