L’atelier d’architecture belge hé! a transformé un bâtiment industriel à Bruxelles en une maison de ville de quatre étages, un studio et un espace de coworking, en ajoutant une extension sur le toit à ossature de bois revêtue de briques pâles.
Situés dans le quartier bruxellois de Molenbeek, l’atelier et l’entrepôt, autrefois utilisés par une entreprise de désinfection, étaient abandonnés depuis plusieurs années et nécessitaient une importante restauration structurelle.
Sur quatre niveaux, le nouveau bâtiment – appelé Karper du nom de Karperstraat, la rue dans laquelle il se trouve – combine des espaces de coworking au rez-de-chaussée avec, au-dessus, une habitation spacieuse conçue pour être flexible afin de pouvoir se diviser en studios séparés et louables.
Au rez-de-chaussée, deux petits espaces de coworking côtoient un couloir qui mène à un jardin arrière et un escalier qui mène aux espaces habitables.
Le premier étage est actuellement configuré comme un appartement privé séparé, avec un grand salon, une salle à manger et une cuisine à l’avant et des chambres à l’arrière. Un escalier en bois mène à l’appartement de deux étages au-dessus, où le salon du deuxième étage et la cuisine et la salle à manger du troisième étage s’ouvrent tous deux sur de petites terrasses sur le toit pavées de carreaux blancs.
Suivant les proportions du bâtiment adjacent, la nouvelle extension est terminée par de minces piliers de briques blanches, entre lesquels reposent de grandes fenêtres qui inondent les nouveaux espaces de vie de lumière naturelle.
En mettant l’accent sur l’utilisation de matériaux naturels et bruts, les murs en briques peintes de la structure existante sont complétés par de nouveaux éléments structuraux en bois, en mortier de terre et des comptoirs et des tables en pisé.
« Dans notre architecture, nous construisons avec des matériaux régénératifs au lieu de matériaux pétrochimiques.
Nous n’utilisons pas seulement ces matériaux parce que nous pensons que c’est meilleur pour l’environnement, mais aussi parce que nous aimons l’histoire locale derrière ces matériaux et leur valeur émotionnelle. »